vendredi 25 septembre 2009

Newsletter de la Communauté Israélite de Genève, 24.09.09



Herbert Herz, son histoire hors du commun

Herbert Herz a travaillé comme fonctionnaire au C.E.R.N (Organisation européenne pour la recherche nucléaire). Aujourd’hui âgé de 85 ans, marié, 3 enfants, sa vie de famille est très remplie. Il cultive l’art d’être grand-père avec beaucoup de fierté.

Mais la vie d’Herbert Herz n’a pas toujours été facile… il a dû combattre pour survivre…

C’est avec émotion et gentillesse qu’Herbert Herz nous raconte « son histoire hors du commun ».

Au cœur d’une famille traditionnaliste et sioniste, Herbert Herz passe son enfance en Allemagne. Le nazisme s’intensifie. Il décide de partir et s’installe en France, à Dijon, en 1934.

En 1942, il est arrêté par le régime de Vichy.

Libéré miraculeusement grâce à l’intervention du Directeur de son collège auprès de la Gendarmerie, Herbert Herz commence une vie clandestine…

Sa fausse carte d’identité française lui permettra de parcourir la France.

En Septembre 1943, l’occupation allemande est totale ; il entre en résistance armée avec les communistes à Grenoble. Ce groupe de résistants et de resistantes, les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée), est l’un des plus actifs et des plus déterminés. L’objectif : nuire à la machine de guerre infernale allemande ! Sabotage d’usines, de voies ferrées, de garages travaillant pour les troupes d'occupation… la résistance se met en place pour « démontrer la vulnérabilité de l’Allemagne ».

Herbert Herz sera responsable du dépôt d’armes qui ne fut jamais découvert par l’ennemi et a participé à de nombreuses actions allant jusqu'à attaquer les troupes de la Wehrmacht.

En 1996, il reçoit la Légion d’Honneur.

A travers son livre dédié à ses « camarades » (Mon combat dans la Résistance FTP-MOI, Souvenirs d’un jeune Juif allemand, Editions Muriel Spierer), il souhaite transmettre son message aux générations futures. Son témoignage contribue à mieux faire connaître la participation des étrangers à la Résistance française et parallèlement l’engagement des Juifs dans la lutte contre « l’hitlérisme ».
Herbert Herz perpétue la mémoire et le souvenir…

…de Simon Fried, jeune Juif résistant, arrêté lors d'une action, qui fut condamné à mort et exécuté; …de deux jeunes filles, héroïnes et martyres de la Résistance juive: Marianne Cohn et Mila Racine, qui sauvèrent des enfants juifs en les faisant passer en Suisse.

Il perpétue également la mémoire et le souvenir de la Shoah.

Herbert Herz est très impliqué en faveur d’Israël. En tant que délégué de l’Institut Yad Vachem de Jérusalem depuis plus de 20 ans, il se « bat » pour rechercher et faire honorer de la « médaille des Justes des Nations », les personnes ayant sauvé les Juifs de la Shoah au péril de leurs vies.

Nous leur devons une fière chandelle ; eux qui nous permettent aujourd’hui de vivre dans un monde plus « Juste ».
Plus d'infos : http://herbertherz.blogspot.com et http://herbertherz.blog.tdg.ch
Le film « L’armée du crime » sorti le 16 septembre dernier en salle a été inspiré par l’ouvrage d’Herbert Herz

4 commentaires:

Michelle Goldstein a dit…

Merci
Heureusement qu'ils étaient là

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Unknown a dit…

je viens de voir qu'on recherche des renseignements à propos de mon grand-père Alexandre Ponisowsky ou Alec Ponisovski, "dit Alex ou Alec"

http://herbertherz.blog.tdg.ch/archive/2011/02/15/qui-a-connu-alec-ponisovski-a-la-tronche.html#more

vous pouvez me contacter.